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			Cortège de la mobilisation nationale des 400 000 en faveur de l’enfance protégée
Du nord au sud, de la métropole à l’outre-mer, la journée du 15 mai 2025 restera gravée comme celle d’un sursaut collectif en faveur des enfants protégés. Témoignages bouleversants, actions symboliques, et forte mobilisation citoyenne : retour sur une vague de solidarité inédite qui interpelle et donne espoir.
Le 15 mai 2025 restera dans les mémoires comme un jour de sursaut collectif. Partout en France, des milliers de voix se sont élevées pour dire haut et fort qu’il est urgent d’agir pour l’enfance protégée. Professionnels de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), jeunes concernés, familles, citoyens : tous ont répondu à l’appel de la mobilisation nationale des « 400 000 », une référence aux 400 000 enfants protégés par le système français.
Le secteur, souvent discret mais essentiel, a décidé de ne plus se taire. Cette journée a été pensée comme un cri du cœur, un signal d’alarme face à une situation devenue critique : manque de moyens, conditions d’accueil dégradées, professionnels épuisés, enfants en attente de solutions… Autant de réalités qui mettent en danger l’avenir des plus vulnérables.
De Bordeaux à Lille, de Paris à Mamoudzou, de la métropole à l’outre-mer, l’événement s’est déployé sur tout le territoire. Dans neuf grandes villes françaises — Bordeaux, Lille, Lyon, Mamoudzou, Marseille, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse — la mobilisation a rassemblé plus de 4 000 participants. Derrière les chiffres, une énergie collective, des visages, des parcours, et une même détermination : défendre la dignité et les droits de chaque enfant.
Les initiatives ont pris des formes variées et créatives, toujours porteuses de sens : cortèges citoyens, actions symboliques, happenings artistiques, prises de parole poignantes, rencontres avec les autorités, débats, expositions et moments conviviaux. Chaque ville, chaque territoire a su imprimer sa marque et donner la parole à celles et ceux qui vivent, au quotidien, la réalité du système.
Dans chaque ville, la priorité a été donnée à l’écoute des jeunes concernés, des anciens enfants placés, des mineurs non accompagnés. Leurs récits, leurs chansons, leurs créations artistiques ont bouleversé et sensibilisé les participants et les passants. Les peluches, poussettes, dessins, autels de doudous sont devenus les symboles poignants d’une enfance à protéger. Ces objets, simples en apparence, ont révélé toute la gravité et l’urgence de la situation.
Des parents, des professionnels, des citoyens engagés ont aussi pris la parole, partageant leurs colères, leurs espoirs et surtout leur volonté de ne rien lâcher pour améliorer le quotidien et l’avenir des enfants confiés à la protection de l’enfance.
La mobilisation ne s’est pas arrêtée à la rue. Dans de nombreuses villes, des délégations représentant les associations du secteur (CNAPE, URIOPSS, CNAEMO, REPAIRS 35, FN3S, ANMECS…) ont été reçues en préfecture. Ces rencontres marquent une étape cruciale : ouvrir enfin un dialogue direct avec les décideurs, pour que la voix du terrain soit entendue et que des solutions concrètes soient envisagées.
La mobilisation a également permis de rappeler aux élus et aux institutions que l’enjeu est collectif : protéger les enfants, c’est garantir l’avenir de toute la société. Quand le système vacille, ce sont les fondations mêmes de notre modèle social qui sont mises en cause.
La mobilisation nationale des 400 000 n’est pas passée inaperçue. Plus de 50 articles et reportages dans la presse nationale et régionale, de nombreux passages radio et TV, ont mis en lumière la crise de l’enfance protégée. BFMTV, France Inter, Franceinfo, Libération, Le Figaro, France 24, Le Nouvel Obs, TV5 Monde : tous ont relayé l’événement.
Les réseaux sociaux, eux aussi, se sont emparés de la cause. Les hashtags dédiés, les photos de cortèges, les vidéos de témoignages et d’actions symboliques ont inondé les timelines. Une mobilisation virale, qui a touché le grand public et permis de créer une prise de conscience élargie.
Au lendemain de cette mobilisation, le secteur de l’enfance protégée ne baisse pas les bras. Parents, jeunes, professionnels, citoyens restent mobilisés, convaincus qu’il est possible d’inventer ensemble des solutions pour que chaque enfant, quel que soit son parcours, soit enfin protégé et accompagné dans la dignité.
Ce mouvement collectif porte un message simple et fort : l’union fait la force, et la différence. La société tout entière a une responsabilité : celle de garantir à chaque enfant une enfance digne, sécurisée, et riche de perspectives.
L’Adages, acteur engagé du secteur, tient à remercier toutes celles et ceux qui ont participé, soutenu ou relayé cette mobilisation nationale. Votre énergie, votre créativité, votre détermination sont la preuve vivante qu’ensemble, nous pouvons faire évoluer les mentalités, les politiques et les pratiques.
Nous appelons chaque citoyen, chaque institution, chaque décideur à poursuivre l’élan engagé le 15 mai. La protection de l’enfance ne saurait être une option : c’est un devoir collectif, une urgence permanente.
« Enfants protégés, société renforcée : la mobilisation continue ! »
La mobilisation des 400 000 a prouvé que l’union fait la force… et la différence. Continuons ensemble à porter haut la voix de l’enfance protégée.
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