Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme.
L’autisme touche 1 personne sur 150 dans le monde.
Les troubles du neuro-développement touchent 5 % de la population, soit environ 35 000 naissances par an, selon la Haute autorité de santé. Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) représentent, eux, entre 0,9 % et 1,2 % des naissances, soit environ 7 500 bébés chaque année. En France, environ 100 000 jeunes de moins de 20 ans et près de 600 000 adultes sont autistes.
La France compte environ 700 000 personnes atteintes d’autisme à des degrés divers, dont 25% d’enfants. Le gouvernement français a mis en place un « plan Autisme » sur 2008-2011, qui vise tout d’abord l’augmentation de la capacité d’accueil en établissements spécialisés et la diversification des méthodes de prise en charge et de dépistage précoce. Notons que cet évènement marque le 3ème anniversaire de la stratégie nationale 2018 – 2022 pour l’autisme au sein des troubles du neuro-développement.
Des clés pour comprendre l’autisme.
L’autisme (et les Troubles du Spectre Autistique en général) se manifeste le plus souvent durant la petite enfance, avant l’âge de trois ans. Il persistera tout au long de la vie.
Mais, contrairement aux idées reçues, l’autisme n’est pas forcément associé à un retard intellectuel. Par exemple, le syndrome d’Asperger est un TSA associé à un très bon développement intellectuel.
Cependant, un tiers des personnes concernées par un TSA présente une déficience intellectuelle dont l’impact est variable.
Les personnes atteintes établissent difficilement les contacts nécessaires à la construction d’une relation interpersonnelle. Elles peuvent par exemple ne pas répondre lorsqu’on les appelle. Rarement souriantes, elles paraissent ne pas comprendre les sentiments et les émotions des autres.
Les troubles de la communication associés à l’autisme touchent le langage et la communication non verbale. La personne peut, par exemple, répéter de manière incessante les mêmes phrases. D’autres, quant à eux, ne parlent pas du tout.
Premiers signes.
Les premiers signes évocateurs de l’autisme se manifestent le plus souvent entre 18 et 36 mois.
L’enfant est trop calme ou trop excité. Il semble indifférent au monde sonore et aux personnes qui l’entourent. Il ne répond pas à son prénom et ne réagit pas (ou peu) aux séparations et aux retrouvailles. Il ne sourit pas (ou rarement) et reste silencieux. Il ne regarde pas dans les yeux, ne joue pas à faire « coucou », ne pointe pas du doigt et ne cherche pas à imiter les adultes.
Une prise en charge globale de la personne et de l’enfant en particulier.
Si l’autisme ne se soigne pas, une prise en charge adaptée à l’enfant améliore ses capacités fonctionnelles à interagir avec le monde qui l’entoure et à s’y adapter.
Cette prise en charge pluridisciplinaire et individualisée est un parcours de soin qui évolue avec l’enfant, puis l’adolescent et l’adulte. L’autisme persiste toute la vie et sa prise en charge doit « suivre » le patient.
L’enfant reçoit des soins psycho-éducatifs, basés sur le jeu, qui l’aident à développer son langage, ses compétences cognitives, sensorielles et motrices, à adapter son comportement et à gérer ses émotions…
Cela se fait également à la maison – dans le lieu habituel de vie – et avec la famille. L’objectif est de lui donner les outils pour interagir avec les autres et à acquérir de l’autonomie.
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Plus que jamais je soutiens la nécessité d’inscrire durablement l’insertion des personnes en situation d’Autisme et l’adaptation des pratiques d’accompagnents à chacune des personnes dans sa singularité. Soutien également aux familles, aux proches mais aussi aux professionnels pour qui le quotidien est souvent difficile.
Avec toute mon amitié à l’Adages
Bernard Rubio, ancien directeur pour Adages d’établissement pour Autistes sévères.