Les enjeux du confinement étaient d’assurer la continuité des activités pour les établissements restés ouverts sur site, en verrouillant et en filtrant l’accès des salariés et de toute personne extérieure. Presque tous les établissements ont pu s’organiser pour parvenir à cet objectif.

Reprendre nos activités, c’est d’abord répondre aux attentes des usagers, et des familles, qui ont besoin de cette reprise d’accompagnements, de soins, de rééducation et d’apprentissages. Ce besoin est important bien que les suivis aient été assurés très rapidement par internet, par téléphone, ou par visites à domicile.

La complexité est d’éviter, d’une part, les risques de contamination des usagers entre eux, les risques de contamination des usagers vis-à-vis de leur famille, et réciproquement, compte tenu des allers et retours avec leurs domiciles.
D’autre part, il nous faut fortement limiter les risques de contamination des professionnels vis-à-vis des usagers et des usagers vis-à-vis des professionnels, par la mise en place la plus stricte possible des mesures barrières dont la principale est la distanciation sociale.

Un confinement strict est déjà un exercice difficile mais la reprise d’activité avec des entrées et des sorties quotidiennes en est un autre, sans doute plus complexe encore.

Cette reprise d’activité, qui débute, est donc placée sous le signe du sur-mesure, du progressif, du pragmatique, de l’observation et de l’adaptation à chaque contexte et à chaque situation. Des points de situation seront fait à échéance régulière.

La conjonction d’un travail technique rigoureux et pragmatique, d’un regard croisé avec les usagers et les familles et le point de vue des collaborateurs et l’apport de l’expertise des autorités et des organismes spécialisés nous permettra de trouver des solutions où le risque sera limité, maitrisé, réduit au maximum sans pour autant être égal à zéro.

Prenons soins des publics fragiles, prenez soin de vous et appliquons rigoureusement les consignes.